Review : Les Agitateurs*
En bref : nous avons adoré. je vous laisse regarder les commentaires des photos pour le détail. Ils ont un menu le midi entrée plat dessert + amuse-bouches et mignardises à 39€ c’est le meilleur rapport qualité prix de tout Nice !!
Petite note sur le service :
Depuis que les restaurants ont réouvert je remarque encore plus le service un peu “intense” des restos étoilés (le changement de couverts incessants, on te ressert de l’eau,…) J’imagine que les clients plus âgés (qui sont la majorité) aiment bien mais personnellement ca me pompe un peu. Du coup c’est très rafraîchissant d’aller dans un resto étoilé où le service est de qualité mais relax. Tu te sers de l’eau toi même (mais ils surveillent de loin et t’emmènent une carafe d’eau pour finir le repas), tu changes tes couverts si tu as envie avec une petite réserve au bord de la table… MERCI !
3 amuse-bouches. Le 1er était une tartine rose radis pas mauvais mais pas excellent, le 2ème un maïs qui a vraiment le goût du maïs qu’on prépare à la maison. Seul le 3ème (craquers rempli de mousse au chèvre avec de la lavande et du miel) était vraiment bon. Les amuse-bouches sont un exercice particulier et ca n’annonce pas forcément la suite du repas mais c’est rare d’en avoir qu’un sur 3 de très bon. On a donc continué le repas en ayant un peu peur !
Tomate confite comme une peinture à l’huile, gelée d’eau de tomate à la vanille & pain feuilleté.
Mes craintes se sont dissipées au moment du premier plat. La tomate était délicieuse. La tuile au milieu dans la feuille de figuier contenait vraiment toutes les saveurs d’une salade de tomate. Le pain feuilleté était parfait pour tout saucer.
Ce que la mar bien voulu nous donner (ici de la la lotte). Tapioca & jus d’oignons à la fève tonka.
J’ai rarement l’occasion de manger de la lotte, elle était parfaite ! L’alliance oignon et tonka étonnante et bien trouvée. Après un plat un peu “bling bling” dans la présentation, on revient à du plus classique, plus rassurant, plus “savory” et c’est très bon.
La méditerranée. Bouillabaisse d’un hyèrois qui aime bien Marseille mais vit à Nice.
Une bouillabaisse avec 5 cuissons différentes sur le poisson (un sashimi, un roti…) original et très bon. Le bouillon (pas pris sur la photo) était délicieux.
Agneau, salade, tomate, oignon. Carré d’agneau grillé au barbecue.
J’ai beaucoup aimé ce plat même si c’est un peu en dessous du niveau des poissons selon moi. Au niveau de la cuisson ils servent l’agneau saignant saignant (ce qui me convient très bien du moment qu’il est tendre et chaud, ce qui était le cas ici). Mais j’imagine que ca doit faire sauter en l’air les américains !
Ravioles au praliné, bouillon café.
Ouah ! J’ai adoré ce dessert (les ravioles sont servies en même temps que la glace et la crème en dessous). Au début on met les ravioles dans la bouche et on se dit “ouf, ca a que le goût du café hyper fort” (en plus je ne bois pas de café donc double choc pour moi) et ensuite on sent le praliné à l’intérieur et c’est excellent.
Glace torréfiée, chocolat et gianduja.
La suite du dessert. Ce n’est pas le plus beau dessert du monde mais c’est un des meilleurs que j’ai mangé. Il y a du chaud, du froid, du croustillant. Très très bon.
A l’ombre d’un cerisier. Compotée de cerises, glace laurier, carmines & meringues craquantes.
C’était un très bon “pré-dessert” (ils devraient selon moi le servir en premier avant le dessert au chocolat). Avec la glace au laurier, l’huile d’olive et l’endive ca fait une bonne transition entre le sucré et le salé. Ce n’est pas mon style de dessert favori même si on en voit de plus en plus. C’est le genre de choses qu’aime bien le Mirazur (mais peut-être que pour aller plus loin au Mirazur il aurait mis de la glace au foie de volaille et enlever la meringue sucrée).
4 mignardises pour terminer le repas :
Chocolat avec un condiment épicé
pana cota au jasmin
“galets” au chocolat et amandes
fruits de la passion et banane
On peut dire qu’ils mettent le paquet sur les mignardises. Et autant je pense que le chef laisse ses équipes faire des essais sur les amuse-bouches, autant la chef pâtissière ne rigole pas !
